Le Comité des écrivains en prison du PEN International (WiPC) lance à la fin octobre une campagne sur le Zimbabwe en vue dâaccroître la pression sur le gouvernement de Robert Mugabe pour quâil libère les journalistes emprisonnés et abroge les lois adoptées récemment limitant la libre expression. La campagne, prévue du 28 octobre au 10 […]
Le Comité des écrivains en prison du PEN International (WiPC) lance à la fin octobre une campagne sur le Zimbabwe en vue dâaccroître la pression sur le gouvernement de Robert Mugabe pour quâil libère les journalistes emprisonnés et abroge les lois adoptées récemment limitant la libre expression.
La campagne, prévue du 28 octobre au 10 novembre, invite les membres de lâIFEX et autres participants à envoyer pendant deux semaines des lettres dâappel aux autorités du Zimbabwe pour demander la fin des poursuites pénales contre les journalistes et le rétablissement de la libre expression. Le gouvernement du Zimbabwe doit « protéger le droit des journalistes de rapporter les nouvelles sans crainte dâagressions ni de harcèlement judiciaire », dit le WiPC.
Au cours de la première semaine (du 28 octobre au 3 novembre), on a besoin de lettres dâappel pour appuyer 18 journalistes qui ont été condamnés, détenus et menacés de mort cette année, ou qui doivent répondre à des accusations, dit le WiPC.
Parmi les journalistes en cause, on remarque le rédacteur en chef du « Daily News », Geoffrey Nyarota, qui doit répondre à de nombreuses accusations, dont celle de diffamation pénale; le journaliste Andrew Meldrum, du « Guardian », qui risque la déportation; et les journalistes Robson Sharuko, Petros Kausiyo, Simba Rushwaya et Basildon Peta, qui ont tous reçu des menaces de mort au cours de lâannée.
Selon le WiPC, il faut aussi envoyer des lettres dâappel pendant la semaine du 4 au 10 novembre afin de faire pression sur le gouvernement zimbabwéen pour quâil abolisse la Loi sur lâordre public et la sécurité et la Loi sur lâaccès à lâinformation et la protection de la vie privée.
Aux termes de la Loi sur lâordre public et la sécurité, il est illégal de porter préjudice à lâautorité du président ou de faire de fausse déclarations à son sujet; le texte de la loi est tellement vague, dit le WiPC, que la moindre critique de Robert Mugabe peut mener quelquâun en prison.
Par ailleurs, la Loi sur lâaccès à lâinformation et la protection de la vie privée, invalidée par le Comité juridique du parlement, donne au gouvernement des pouvoirs étendus pour décider quels sont les journalistes qui peuvent pratiquer leur profession dans le pays et empêcher les reporters étrangers dây travailler.
Pour participer à la campagne, communiquer avec Dixe Wills, du WiPC, à ([email protected]). « >mailto:[email protected] »>[email protected]).
Veuillez consulter les sites suivants :
– WiPC : www.internatpen.org« >http://www.internatpen.org/congress2000.html »>www.internatpen.org
– Rapport dâARTICLE 19 sur le Zimbabwe : www.article19.org« >http://www.article19.org/docimages/1262.doc »>www.article19.org
– Institut des médias dâAfrique australe : www.misa.org« >http://www.misa.org »>www.misa.org
– Rapport spécial sur le Zimbabwe, de MediaChannel.org :
www.mediachannel.org