Une journaliste palestinienne qui suit de près l’hostilité entre le Fatah et le Hamas, et un étudiant libanais qui écrit à propos de la route difficile de la modernisation dans son pays, sont les lauréats de cette année du Prix Samir-Kassir de la liberté de la presse. Naela Khalil, de la Palestine, a remporté le […]
Une journaliste palestinienne qui suit de près l’hostilité entre le Fatah et le Hamas, et un étudiant libanais qui écrit à propos de la route difficile de la modernisation dans son pays, sont les lauréats de cette année du Prix Samir-Kassir de la liberté de la presse.
Naela Khalil, de la Palestine, a remporté le prix de 15 000 euros (23 200 $ US) décerné à un journaliste. Son article, « Les Palestiniens paient le prix de la haine », publié en mars sur le site web du Réseau Internet des médias arabes (Arab Media Internet Network), se penche sur la façon dont le conflit entre le Fatah et le Hamas a contribué à légitimer le recours aux détentions politiques.
Pour sa part, Marouan Harb, étudiant à l’Université St-Joseph de Beyrouth, a remporté la récompense du Jeune recherchiste, d’une valeur de 10 000 euros (15 500 $ US) pour sa thèse « The Shehabism or the limits of a political modernisation experience in Lebanon » (Le shéhabisme ou les limites d’une expérience de modernisation politique au Liban), présentée en 2007.
Les prix Kassir annuels, créés afin d’honorer la mémoire d’un journaliste palestinien né au Liban, tué il y a trois ans dans un attentat à la voiture piégée à Beyrouth, sont financés par la délégation au Liban de la Commission européenne et sont décernés pour saluer des travaux qui portent sur le respect de la règle de droit ou sur la liberté de la presse. Cette année, la récompense était ouverte à des ressortissants de 18 pays.
Lire l’article de Khalil et la thèse de Harb à : http://www.prixsamirkassir.org
(10 juin 2008)