La néo-censure – le genre de censure qui n’est pas imposée par l’État mais par le secteur privé, que ce soit l’autocensure, la censure du marché ou la répression silencieuse et les menaces contre les écrivains, les journalistes et les éditeurs – est en croissance, dit l’Amsterdam World Book Capital Foundation. Découvrez comment la néo-censure […]
La néo-censure – le genre de censure qui n’est pas imposée par l’État mais par le secteur privé, que ce soit l’autocensure, la censure du marché ou la répression silencieuse et les menaces contre les écrivains, les journalistes et les éditeurs – est en croissance, dit l’Amsterdam World Book Capital Foundation. Découvrez comment la néo-censure ronge le droit à la libre expression et comment combattre cette dernière menace au Symposium international sur la néo-censure, du 18 au 20 septembre 2008 à Amsterdam.
Ne manquez pas les séances sur la façon dont l’immigration à grande échelle et le multiculturalisme pourraient restreindre la liberté d’expression, ou comment la lutte contre le terrorisme conduit souvent les gouvernements à s’affirmer auprès de leurs citoyens par une poigne de fer. Restez jusqu’à la séance finale, alors que des experts discuteront à savoir si la myriade de campagnes qui ont été menées jusqu’à la tenue des Olympiques ont vraiment été d’une quelconque utilité.
Assurez-vous en outre d’assister à la cérémonie d’ouverture (gratuite !), le 18 septembre, alors que l’UIE présentera son Prix international de la Liberté de publier à Ragip Zarakolu, l’éditeur turc qui a refusé d’abandonner sa campagne en faveur de la liberté de pensée, en dépit d’une condamnation à trois ans de prison.
La conférence est organisée par l’Amsterdam World Book Capital Foundation, en collaboration avec Index on Censorship et Amnistie Internationale, et avec l’appui de l’Union internationale des éditeurs (UIE).
Pour plus de précisions et pour vous s’inscrire, aller à : http://www.amsterdamworldbookcapital.com
(9 juillet 2008)