En Chine, la législation antiterroriste récemment modifiée contient des dispositions qui pourraient servir à réprimer encore davantage la liberté dâexpression, prévient Amnistie Internationale, qui vient de publier un rapport intitulé âChinaâs Anti-Terrorism Legislation and Repression in the Xinjiang Uighur Autonomous Regionâ [La législation antiterroriste de la Chine dans la région autonome ouïgour du Xinjiang]. Ce […]
En Chine, la législation antiterroriste récemment modifiée contient des dispositions qui pourraient servir à réprimer encore davantage la liberté dâexpression, prévient Amnistie Internationale, qui vient de publier un rapport intitulé âChinaâs Anti-Terrorism Legislation and Repression in the Xinjiang Uighur Autonomous Regionâ [La législation antiterroriste de la Chine dans la région autonome ouïgour du Xinjiang].
Ce rapport constate que de nouvelles dispositions du Code pénal chinois prévoient des peines minimales de cinq ans de prison pour toute personne qui âfabrique des nouvellesâ ou diffuse de fausses nouvelles sur une âexplosion ou une menace biologique ou radioactiveâ. Aucune peine maximale nâest prévue.
Selon Amnistie Internationale, les dispositions ne définissent pas avec précision ce que veulent dire âfabriquer des nouvellesâ ou âdiffuserâ des informations, ce qui donne la possibilité de lâutiliser pour châtier ceux qui exercent paisiblement leur droit à la libre expression.
Le groupe sâinquiète que le gouvernement chinois se serve de cette loi pour intensifier sa répression des opposants dâethnie ouïgour et des chefs religieux indépendants au Xinjiang en sâefforçant de les relier au âterrorisme internationalâ. Au cours des six derniers mois, des milliers dâentre eux ont été accusés et condamnés aux termes de la loi pénale.
Pour lire le rapport, voir à http://web.amnesty.org.