Les dirigeants de la presse mondiale qui se réunissent cette semaine en Afrique du Sud ont appelé les gouvernements africains à abolir toutes les lois qui limitent la liberté de la presse, et se sont engagés à dynamiser leurs propres campagnes contre les violations et les restrictions de la libre expression sur le continent. La […]
Les dirigeants de la presse mondiale qui se réunissent cette semaine en Afrique du Sud ont appelé les gouvernements africains à abolir toutes les lois qui limitent la liberté de la presse, et se sont engagés à dynamiser leurs propres campagnes contre les violations et les restrictions de la libre expression sur le continent.
La Déclaration de Table Mountain, approuvée à la veille du Congrès mondial des journaux organisé au Cap par l’Association mondiale des journaux (AMJ), appelle les gouvernements africains à libérer les journalistes emprisonnés, à abolir les lois draconiennes sur la presse et à reconnaître l’importance de la liberté de la presse pour le développement économique, politique et social.
« Dans un pays après l’autre, la presse africaine est paralysée par une panoplie de mesures répressives, de l’emprisonnement et la persécution des journalistes au fléau largement répandu des lois sur les « insultes » et sur la diffamation criminelle, auxquelles ont recours, impitoyablement, les gouvernements afin d’étouffer toute évaluation critique de leur comportement et de priver le public d’informations sur leur absence de probité », souligne la déclaration.
La Déclaration de Table Mountain, du nom de la curiosité géographique qui surplombe le Cap, sera présentée au Secrétaire général des Nations Unies, au directeur-général de l’UNESCO et au président de la Commission de l’Union africaine pour être distribuée et entérinée par leurs organisations respectives.
Le texte intégral de la déclaration est accessible à :
http://www.wan-press.org/article14289.html
(5 juin 2007)